Publié par Clara K.

L'adieu

 

Ô douleur, Ô ma beauté, toi que j'aimais tant

Vingt-huit mars deux mille dix sept, ce jour de printemps

L'adieu d'un amour, qui me hante pour toujours

C’est si poignant de croire te voir dans la cour

 

Dans le grand salon, tu te blottis contre moi

Ton souffle sur mon corps, quand je repense à toi

Les minutes passent, à la joie abondante

Ce qui m'importe est de te voir vivante

 

La force de te battre contre cette mort

Diminue avec le temps, laissant mes remords

Ton souffle court, je ne l’entends plus bien

Le cœur si lourd, je peine à entendre le tien

 

Deux heures dix, la maladie t'a emportée

Tu nous as quittés, laissant place aux regrets

Seuls ma douleur et son cri restent aux aguets

Je t'ai regardée, pour ne jamais t'oublier

 

Tag(s) : #élégiaque
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