Publié par Max
Maintenant, pourquoi ces complaintes ?
Gerbes d’ailleurs d’un défunt Moi
Où l’ivraie art mange la foi ?
Sot tabernacle où je m’éreinte
À cultiver des roses peintes ?
Pourtant ménage et sainte-table !
Ah ! ces complaintes incurables,
Pourquoi ? pourquoi ?
On ne peut y échapper
À tous, c’est notre finalité.
Malgré toutes les actions que l’on fait,
Incurable, inexplicable, il est.
Il est plus fort que nous,
Peut bien nous pousser à bout,
Nous obliger à rester debout,
Même si ça peut nous rendre fous.
Parfois il peut être grand et beau !
On se soumet à ses désirs les plus gros.
L’espérance que tout cela soit faux
Nous mènera tous au tombeau.
Mais on n’y perd tout de même pas la foi
Car il nous fait nous sentir comme des rois,
Tout en nous descendant au plus bas.
Demeure néanmoins la question : « Pourquoi ? »
On essaye de le changer en vain
Car par moments il est divin.
Ô drame éphémère, stoppe ton coup de frein !
Oui, toi ! Grand, inévitable Destin !