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Publié par Raphaël M. Evasion, synonyme de liberté, ici la liberté est représentée par les grands espaces (photo personnelle) Ces enfants seuls étaient ses familiers [...] Sous des habits puant la foire et tout vieillots, Conversaient avec la douceur...
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Publié par Mehdi B. Et que reste-t-il alors, après la peine ? après l'aveu ? - © Medhi B. En l’an trentiesme de mon eage, Que toutes mes hontes j’eu beues, Ne du tout fol, ne du tout sage. Nonobstant maintes peines eues, Lesquelles j’ay toutes receues...
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Publié par Gravidi La solitude ne se voit pas, elle se vit Mon Dieu, que tout fait signe de se taire ! Mon Dieu, qu’on est follement solitaire ! Femme au cœur de qui mon cœur a cru Je te convoite comme un trésor disparu Je te maudis… mais en t’aimant…...
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Publié par Badroudine Nous étions seul à seule et marchions en rêvant, Elle et moi, les cheveux et la pensée au vent. Soudain, tournant vers moi son regard émouvant : « Quel fut ton plus beau jour ! » fit sa voix d’or vivant Souviens-toi de ce fameux...
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Publié par Louane Couverture du livre de Johann Christoph Arnold Noirs dans la neige et dans la brume, Au grand soupirail qui s’allume, Leurs culs en rond, À genoux, cinq petits, — misère ! — Un tour de passe-passe et le passant n'a plus d'argent Malhonnêtes,...
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Publié par Louane Insomnie, impalpable Bête ! N’as-tu d’amour que dans la tête ? Pour venir te pâmer à voir, Sous ton mauvais œil, l’homme mordre Ses draps, et dans l’ennui se tordre !… Sous ton œil de diamant noir. Dis : pourquoi, durant la nuit blanche,...
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Par Diego Je m'effare toujours que l'eau coule, incessante, Et l'immobilité sans trêve d'un canal M'apaise. Je reviens. J'entreprends la descente [...] Puis l'horizon prend feu comme sur un déclic, Mais déjà la nuit grimpe à légères échelles : C'est le...
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Publié par Samuel Ruelle déserte la nuit C’est ici ! et déjà, dans l’épaisseur des halliers, qu’éclaire à peine l’œil phosphorique du chat sauvage tapi sous les ramées L’heure où tout est noir, les allées des villes désertes, où les corneilles dorment,...
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Publié par Gravidi Guilers vu du Ciel Octobre sur le marbre aiguise un reflet de sa faux Et dispense un peu d'or à ces lugubres bonbonnières, Sucre amer d'un cœur de coiffeuse ou de noble autrichien. La corde en béton musical, de Clichy vers Asnières,...
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Publié par Loeiz Photo de Raul Puccio Je m’en allais, les poings dans mes poches crevées ; Mon paletot aussi devenait idéal ; J’allais sous le ciel, Muse ! et j’étais ton féal ; Oh ! là là ! que d’amours splendides j’ai rêvées ! Seul, dans la ville Errant...
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Publié par Tiago Les moines tondus se promènent là-bas, silencieux et méditatifs, un rosaire à la main, et mesurent lentement de piliers en piliers, de tombes en tombes, le pavé du cloître, qu’habite un faible écho. La lumière céleste sortant des vitraux...
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Publié par Yvon — J’ai le nez gelé ! — J’ai les grêves rôties ! — Ne vois-tu rien dans le feu, Choupille ? — Oui ! une hallebarde. — Et toi, Jeanpoil ? — Un œil. Dans la nuit sombre et glaciale Deux silhouettes ressortent Éclairées par la lune brillante...
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Publié par Romain Ah ! Ces complaintes incurables, Pourquoi ? Pourquoi ? Ô Destin Pourquoi moi ? Pourquoi maintenant ? Je ne le mérite pas. Ô Sort de mon quotidien Toi qui as le pouvoir sur moi Entends-tu mes pleurs et mes plaintes ? Ô Pourquoi ? Pourquoi...
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Publié par Mathys C'est lui, ce ciel d'hiver illimité, fragile, Où les mots ont la transparence et la délicatesse du givre, Et la peau froide enfin son ancien parfum de forêt Brest, tu es si chanceuse Malgré tes péripéties Brest, là où les civils Sont...
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Publié par Agathe Je m'en allais, les poings dans mes poches crevées ; Mon paletot aussi devenait idéal ; J'allais sous le ciel, Muse! et j’étais ton féal ; Oh! là là! que d'amours splendides j'ai rêvées ! Enivré par mon errance J’accélère pas à pas Redécouvrant...
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Publié par Jeanne Ô la femme à l'amour câlin et réchauffant, Douce, pensive et brune, et jamais étonnée, Et qui parfois vous baise au front, comme un enfant ! Ô beauté, ton visage hante mes pensées Je voudrais tellement pouvoir te serrer fort J’attends...
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Publié par Lindsay La mort le connaît bien, mais n’en a plus envie… Recraché par la mort, recraché par la vie, Ça mange de l’humain, de l’or, de l’excrément, Du plomb, de l’ambroisie… ou rien — Ce que ça sent. — Je ne crois plus à mon avenir Car en pensée,...
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Publié par Ambre Vieil homme Un fier répertoire d’attaques. Voyez l’homme, voyez ! Si ça n’fait pas pitié ! Faudrait le voir, touchant et nu Vieil homme au corps chétif, Aux os saillants sous ma peau toute ridée, À l'allure boiteuse et au dos courbé,...
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Publié par Yoann Tandis que les crachats rouge de la mitraille Sifflent tout le jour par l'infini du ciel bleu ; Qu'écarlates ou verts, près du Roi qui les raille Croulent les bataillons en masse dans le feu La guerre Tandis que les armes tirent à balles...
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Publié par Nolwenn Ils se ressentent si bien vivre, Les pauvres petits pleins de givre ! — Qu’ils sont là, tous, Collant leurs petits museaux roses Au grillage, chantant des choses, Entre les trous Des regards vides de sagesse Capacités victimes de cyathes...
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Publié par Guillaume Mon Dieu, que tout fait signe de se taire ! Mon Dieu, qu'on est follement solitaire ! Je marche, j'erre vide, sans haine, sans colère Dans un monde où " solitude " est le Maître Mot. Il n'y a pas un oiseau, pas une ombre, rien de...
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Publié par Juliane Souvenir, souvenir, que me veux-tu ? L’automne Faisait voler la grive à travers l’air atone, Et le soleil dardait un rayon monotone Sur le bois jaunissant où la bise détone. Il m'arrive parfois de me revoir enfant Avec cette lubie de...
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Publié par Anouck À minuit le diable et les bruits sont de sortie Encore,- si ce n'était à minuit,- l'heure blasonnée de dragons et de diables !- que le gnome qui se soûle de l'huile de ma lampe! Minuit sonné, l'heure étrange Celle qui passe d'un jour...
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Publié par Gauthier Le long chemin d’une petite fille Ses yeux ne me voient pas, son corps serait jaloux ; Elle m’a dit : « monsieur... » en m’enterrant d’un geste Comme chaque soir Souvent rejeté, comme une petite fille Comme un léger faux jour Sur un...
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Publié par Rachel La mélancolie Berce de doux chants Mon cœur qui s’oublie Aux soleils couchants. Ô Lune, en illuminant le ciel Tu changes de visage chaque soir Ton mouvement elliptique éternel M'hypnotise tels les reflets de moire. Reflets argentés sur...
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