Publié par Sabrina et Priscilla

Nous volons au passage un plaisir clandestin /
Que nous pressons bien fort comme une vieille orange

"Au lecteur", Les Fleurs du mal, Baudelaire

Le garde-manger vide

Le garde-manger vide

Tu es caché dans cette pièce sombre

Qui ne s’illumine que trois fois par jour

Tu es laid, sans expression, dans l’ombre

Mais je sais que tu es rempli d’amour

 

Ce n’est qu'en te forçant que l’on découvre

Que tu caches les merveilles de l’univers

Ton majestueux trésor, de grâces couvre

Mon estomac quand il est en colère

 

Lorsque je rentre vraiment affamé

Après une journée exténuante

Je pense que tu vas me rassasier

Mais tu n’as rien, je suis évanescente

Tag(s) : #fleurs du mal
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