Publié par Gauthier
Nous volons au passage un plaisir clandestin /
Que nous pressons bien fort comme une vieille orange
- Le plaisir auquel je ne peux renoncer : journal de ma faim -
Mon Journal à manger
Dès l'instant suivant le réveil délicat
Une simple pensée compte pour moi
Dévorer de suite, paquet par paquet
Ô plaisir suprême de savourer
Ce gras coulant sur mes doigts
Juste cette fine tranche, et moi
Un instant de dureté puis de fragilité
Si je suis affamé, je ne peux me priver