Publié par Agathe & Océane

Serré, fourmillant,comme un million d'helminthes /
Dans nos cerveaux ribote un peuple de Démons /
Et, quand nous respirons, la Mort dans nos poumons /
Descend, fleuve invisible, avec de sourdes plaintes.

"Au lecteur", Les Fleurs du mal, Baudelaire

C'est dans les rues sombres que l'on voit notre destin

C'est dans les rues sombres que l'on voit notre destin

Cela fait bientôt vingt-quatre heures

Que mon âme sans femme demeure

Le sentiment d’être un rescapé 

Que le ciel embrasé vient de frapper

 

Les cieux m'ont enlevé ce que j'avais

A mes yeux rien de plus beau, de plus cher

Mon âme attristée la venger je vais

Aucun regret à arracher leurs chairs

 

Marchant dans la rue je trouve ma proie 

Ne voyant pas d'autre issue possible 

Leur faire vivre un enfer, je le dois 

Bel élan de satisfaction pénible 

 

Ayant assouvi mes pulsions de diable

Je ne distingue plus le mal du bien

C'est avec ce grand plaisir coupable 

Que je recommencerai dès demain 

Tag(s) : #fleurs du mal
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