Publié par Juliane
Laissez, laissez mon cœur s’enivrer d’un mensonge,
Plonger dans vos beaux yeux comme dans un beau songe,
Et sommeiller longtemps à l’ombre de vos cils
Misérable monde, toi qui m'a piégé
Dans les méandres flous de tes courants vicieux
Enfer sans horizon, sans espoir, et sans dieu
Virtuelle prison d'où je veux m'évader
Ô Cité des songes, quand je ferme les yeux
Plus rien ne me ronge, et je trouve ma place
Je trompe mon destin, pour un monde plus heureux
Mon univers sacré où les ennuis s’effacent
Ô Cité des songes, tapie dans mon esprit
Quand je pousse ta porte et entre dans la danse
J'ai l'impression, un peu magique, de braver l'interdit
De vivre entièrement en Maître de mes Sens