Publié par Juliane

Laissez, laissez mon cœur s’enivrer d’un mensonge,
Plonger dans vos beaux yeux comme dans un beau songe,
Et sommeiller longtemps à l’ombre de vos cils

"Semper eadem", Les Fleurs du mal, Baudelaire

Cité des songes

Misérable monde, toi qui m'a piégé

Dans les méandres flous de tes courants vicieux

Enfer sans horizon, sans espoir, et sans dieu

Virtuelle prison d'où je veux m'évader

 

Ô Cité des songes, quand je ferme les yeux

Plus rien ne me ronge, et je trouve ma place

Je trompe mon destin, pour un monde plus heureux

Mon univers sacré où les ennuis s’effacent

 

Ô Cité des songes, tapie dans mon esprit

Quand je pousse ta porte et entre dans la danse

J'ai l'impression, un peu magique, de braver l'interdit 

De vivre entièrement en Maître de mes Sens  

 

Tag(s) : #fleurs du mal
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