Publié par Enora B. et Benjamin

A Trump story

          Donald Trump, au long cou, à la corpulence énorme comme la taille de son quintuple menton, avec une coupe de cheveux sur laquelle des avions peuvent décoller, arrive dans un endroit luxueux, chaleureux, avec une douce odeur, une porcherie. Il y fait un discours à ses frères et sœurs les porcs. Son épilogue porte sur le sport de la torgnole que les porcs affectionnent, et sur les accidents d’avions dans le monde. Suite à son discours, les cochons, sourds comme des serpents, félicitent l’éléphant. Après cela, Trump regagne sa maison avec ses jambes aussi courtes que la taille d’une fourmi. Il explique à sa femme que son discours a été concluant et que tout le monde l’a applaudi. Sa femme, avec son appareil dentaire fait de bois, rigole avec son mari. Pourtant Trump ne comprend pas, l’a mal pris, et part se coucher en autogire jusqu’à sa chambre, car sa maison fait la taille d’un aéroport.

 

          Trump se lève tôt pour rejoindre en hélicoptère sa base militaire sous l’océan, afin de préparer son attaque nucléaire hebdomadaire contre les lions, car ils ont une crinière plus imposante que la sienne. Il prépare tout de A à K. Une fois qu’il a préparé ça, il appuie sur le bouton rouge pour envoyer des missiles sur ces bêtes. Les missiles décollent et tombent à terre sans avoir touché le moindre poil de lion. Trump, sans être au courant de son échec, est heureux de son travail et en parle à sa femme qui ne le prend pas au sérieux. Il allume sa télévision et s’aperçoit que son travail est un échec, il est dépité. Il éteint sa télé et, en hélicoptère comme toujours, part voir où les missiles ont atterri. Il arrive à destination et aperçoit effectivement que les missiles n’ont pas atteint ses concurrents. Il voit son résultat – nul –, appelle sa femme pour lui expliquer que son coup n’a pas marché et décide d’essayer par une autre méthode : les ciseaux. Il s’approche des bêtes capillaires en essayant de leur couper la crinière, il tente bien que mal de leur attraper le crin, mais les lions eux, courent pour en faire leur festin. Les ciseaux sont finalement récupérés par les fauves, qui courent après Donald. Après cette effroyable course poursuite, le grand homme d’affaires-président court vers son hélicoptère pour s’échapper.

 

          Sa femme qui est assise dans le salon, l’attend pour qu’il raconte en détail son expérience. Il narre laborieusement, mais avec le crinière fière, tombant en avant. Sa femme, qui ne pense qu’à décorer des sapins de Noël, essaye de rassurer Donald en disant que rien n’est perdu et qu’il peut toujours essayer de recommencer une attaque nucléaire sur des perroquets, des chatons, des gerbilles.

 

          Donald décide d’aller dans un autre pays, à Ouagadougou, pour se changer les idées et se ressourcer. Sa femme, pas du même avis que lui, reste chez eux car elle prépare son sapin de Noël dès le mois de juin. Comme il n’écoute personne, Trump part en hélicoptère au Burkina Faso. Il y découvre des personnes de couleur noire, et propose de se présenter à ces personnes. Il fait le même discours, exactement au mot près, qu’il a fait cinq jours avant à des américains blancs de Virginie. Il trouve ça très bien, il est content de lui : tout le monde l’aime et le comprend. Dans la nuit qui suit, pris d’une poussée nostalgique de sa Floride chérie, il improvise un golf-béton sur la piste d’atterrissage de l’aéroport de Ouaga,  mais se fait écraser par un avion. Pourquoi prévenir les autres quand on est chez soi partout ? Les cochons sauvages – les phacochères communs du désert et autres potamochères roux à pinceaux –, trouvent le corps défait, et reconnaissant dans sa longue mèche cuivrée un air de famille, mangent ses restes dans un rituel cannibale très respectueux.

 

          RIP Donald Trump dans l’estomac des phachoerus africanus.

A Trump story
Les respectueux frères cannibales de Donald Trump

Les respectueux frères cannibales de Donald Trump

Tag(s) : #satirique
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :