Publié par Clément et Donovan
Il s'appelle Raymond Sintès. Il est assez petit avec de larges épaules et un nez de boxeur.
Raymond Sintès est assez petit avec de larges épaules et un nez de boxeur. Il est habillé correctement. Il se fait passer pour un magasinier, mais en réalité il maltraite des femmes qu'il fait se prostituer. Raymond se bande la main et explique qu'il a eu un conflit avec le frère de sa « maîtresse », « sa » prostituée. Avant il frappait la prostituée « tendrement » mais maintenant il veut la punir. C'est pour cela qu'il veut que Meursault écrive une lettre de témoignage, pour le défendre et justifier les coups, en quelque sorte.
Raymond veut cracher à la figure de la femme, et la mettre à la porte. C'est son projet. Meursault accepte l'idée, sans enthousiasme, même s’il n’approuve pas le désir d’humilier. Raymond se sent pas capable d’écrire la lettre qui pourrait le protéger.
L'allure de Raymond Sintès est louche. Il pense qu'à punir et à se faire plaisir en cognant. Il est bagarreur, on peut le voir dans l'altercation avec le frère de « sa maîtresse » ; pourtant il est sympa avec Meursault. Il le considère comme « un homme », il dit qu'entre hommes on se comprend toujours. Raymond semble déséquilibré car il pense qu'il ne punit pas assez « sa maîtresse » alors qu'il la frappe durant le coït. Raymond propose l’amitié à Meursault après l’écriture de la lettre, Raymond lui dit alors : "Maintenant tu es un vrai copain". Cette nouvelle amitié est consommée lors du partage du boudin.