Publié par Mathys
Parcourir à loisir ses magnifiques formes ;
Ramper sur le versant de ses genoux énormes,
Et parfois en été, quand les soleils malsains,
Lasse, la font s'étendre à travers la campagne,
Dormir nonchalamment à l'ombre de ses seins,
Comme un hameau paisible au pied d'une montagne.
Cette nature, d'esprit radieux,
Où les forêts s'étendent pour grandir,
Terrain de jeu, pour l'homme, giboyeux
Alors même qu'il prétend l’anéantir
La terre où je vécus, oui, tant aimée
Avec ses paysages transcendants
ô combien montagneux ou forestiers
Immenses, cruels, et si différents
L'homme sillonnant d'un bond la planète
D'un sens à un autre, tel un demi-dieu
Parcourant l'univers comme un athlète
Aura-t-il un Père miséricordieux ?