Publié par Maïwenn
J'implore ta pitié, Toi, l'unique que j'aime,
Du fond du gouffre obscur où mon cœur est tombé
C'est dans les froideurs de l'Enfer que vit Tristesse
Les tribulations et l'affliction me dépitent
Quel souffle épuré d'aigreur et de faiblesse
Rend mes humeurs et mes pensées plus décrépites !
J'implore la pitié des vivants, en pudeur
Je jalouse leur comportement, leur bonheur
Ce spectacle m'obsède et m'exaspère
Je me vois engager une lutte guerrière
La glaciale cruauté de cette dystopie
Coince mon unité dans un sombre sursis
Comme un ombrageux oiseau aptère est pitié
Ô Toi ! que j'aime tant, j'évoque ta bonté !