Publié par Blandine
Le Démon, dans ma chambre haute,
Ce matin est venu me voir,
Et, tâchant de me prendre en faute,
M’a dit : « Je voudrais bien savoir,
Parmi toutes les belles choses
Dont est fait son enchantement,
Parmi les objets noirs ou roses
Qui composent son corps charmant,
Quel est le plus doux. »
La Peur, toujours la même
Celle qui me paralyse lorsque je Le vois
Ou qui me motive à y aller
Elle peut être bonne ou mauvaise
Comme l'enthousiasme des premiers instants
Qui te procure tant d'enchantement
Qui te métamorphose mystérieusement
Devrais-je être naturelle comme une colombe
Ou devrais-je me transformer ?
Je n'en savais rien !
Mais au son de sa voix, tout changea
- Je me perdis dans mes pensées -
Elle me réconciliait avec les moments durs que j'avais passés
Son parfum ; Ô quel parfum!
Jamais je ne m'en lasserai
Il me transporte dans un monde parallèle
Où je me sens en sécurité
Que je n'ai pas envie de quitter
Il m'a séduite, je n'en ai aucun remords
Il m'a enlevée toutes mes peurs
Et cela n'était pas gagné !