Publié par Mélya
Comme tu me plairais, ô nuit ! sans ces étoiles
Dont la lumière parle un langage connu !
Des feux tout aussi grands que ravageant
Dans ces bois tellement vidés par l'homme
Et ces bêtes dont on n’entend plus les chants
Comme le plaisir destructeur de l'opium.
Des océans aussi sales que déchaînés
Qui font rappeler la nature humaine
Qui est décrite comme une telle beauté
- Grâce au Créateur - Perfection suprême.
Une image qui est donnée pour rêver
Elle se fait joie de nous blaguer au nez
Et elle ne compte pas ravir nos projets
Pour continuer de nous maltraiter.
Toutes nos grandes visions des milles et une nuit
Détruites, car il n'y a pas de magie
À toujours essayer de contempler
Ô Nuit noire qui veut se réveiller.
L'échec de cette Terre crie dans tous nos corps
Elle-même a les yeux rivés sur nos torts
La Nature est très idéalisée
Or rien n'augure un tel conte de fées.