Publié par Maïwenn
Dans son œil, ciel livide où germe l'ouragan,
La douceur qui fascine et le plaisir qui tue.
Cette longue rue taciturne et renfermée
Me plonge dans une obscure inquiétude.
Je suis seul, hors une présence pas d'habitude,
Je vois ma belle fugitive s'éclipser.
Malheureux comme un cygne sans sa moitié
Je la regarde dans l'ouragan azuré.
Laissez-moi m’assujettir à ses beaux yeux
Me voilà tombé effrontément amoureux.
C'est un coup de foudre qui vient de m'abattre
Ne la reverrai-je qu'en regardant les astres ?
A présent, je ne vis que pour cette beauté
Pour rejoindre l'éternité démesurée.