Publié par Océane 

Où tout n'est qu'or, acier, lumière et diamants,
Resplendit à jamais, comme un astre inutile,
La froide majesté de la femme stérile.

"Avec ses vêtements ondoyants et nacrés", Les Fleurs du mal, Baudelaire

La femme aux 2 visages

Quand je la vois, elle m'éblouit

Avec ces milliers de bijoux qui brillent

Qu'elle contamine mes nuits

Je demanderais même l'exil !

 

Comme si, en elle, se cachait le dragon

Vêtue de sa robe rouge, comme la portent les démons

Je ne sais que penser

Elle me semble être le mal incarné

 

Avoir le courage de partir

De quitter cette beauté des îles

Alors qu'elle me procure du désir

La déesse à qui je suis accrochée, au bout du fil

 

Tag(s) : #fleurs du mal
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