Publié par Louise
Tu mettrais l’univers entier dans ta ruelle,
Femme impure ! L’ennui rend ton âme cruelle.
Machine aveugle et sourde, en cruautés féconde !
Salutaire instrument, buveur du sang du monde
Ton regard, comme les flammes, brûle mon âme
Et fait chavirer mon cœur
Dans un sombre bonheur
Succomberas-tu à ce plaisir infâme?
Tes cheveux dans le vent, brillants, étincelants
Ta voix douce dans les ténèbres m'éclairant
Ton odeur ne meurt pas
Je me tue des milliers de fois
J'aimerais pénétrer ton âme
Et nettoyer mes sombres pensées
En secret, encore, je te blâme
D'essayer d'effacer le passé
Face à cela, je me meurs
En sombrant dans d'irrépressibles pleurs
Infranchissable tu restes ma montagne
Tu laisses en moi une immense entaille