Publié par Max
Comme au jeu le joueur têtu,
Comme à la bouteille l’ivrogne,
Comme aux vermines la charogne,
— Maudite, maudite sois-tu !
Tes baisers ressusciteraient
Le cadavre de ton vampire ! /
— Infâme à qui je suis lié
Comme le forçat à la chaîne,
Echappez donc aux vampires, à l'air qu'ils respirent
Comme rencontre rien n'est pire.
De leurs amants ils pompent le sang
Restez d'eux, loin, bien distants...
Pour l'éternité ils sont à présent enfermés
On ne pourra pas nous accuser de duplicité.
Dans la nuit pourtant, le sang se répand
Ô dans de séduisantes veines étrangères
Et c’est le vampire, gourmet, qui gère,
Ces temps fastes, ivres morts, où se boivent le sang.