Publié par Mehdi B.
Nul ne peut me comprendre. Un seul
Parmi ces ivrognes stupides
Songea-t-il dans ses nuits morbides
À faire du vin un linceul ? ("Le vin des assassins")
Et dans l’étourdissante et lumineuse orgie ("Le vin des chiffonniers")
La nuit lors d’une promenade
J’ai l’envie de boire un verre
Mais il doit me rendre malade
Pour l’avoir je me mets en quête
Des ingrédients à posséder
Là, je tombe sur ma mauviette
L’éventrant de ma belle lame
Je jouis fort de sa douleur
Je lui coupe la langue avec âme
Mangeant son cœur avec bonheur
En une heure je la démembre
Je me délecte de son sang
En ce très beau mois de décembre
Je m'abreuverai tout le temps