Publié par Emma L.
Le sujet numéro 1 dans le monde en ce moment : le coronavirus
Le personnel médical a-t-il assez de moyens pour contrer la propagation de la pandémie?
En cette période de crise sanitaire, les personnels soignants ne comptent plus leurs heures au chevet des patients. Ils passent dans les chambres des malades pour faire différents examens et ont besoin de changer de protection pour chaque patient. On peut remarquer, dans certains reportages, qu’ils ne changent pas tout le temps de masque, outil de protection dont certains pays, comme la France, manquent sérieusement. En effet, beaucoup ont besoin de ce masque : les pharmaciens, les médecins généralistes, les aides-soignants et d’autres encore… À chaque fin de semaine, les pharmaciens doivent faire un compte-rendu à la sécurité sociale pour informer combien de masques ils ont distribué, et à qui.
Masque ou pas masque ?
Le gouvernement avait annoncé que le port de masque n’était nécessaire que chez les personnes ayant les symptômes du coronavirus, et pour le personnel soignant. Pourtant, dans certains pays, ce masque est obligatoire hors de chez soi comme en Allemagne, en République Tchèque, en Slovaquie, en Slovénie, en Autriche ou encore en Bulgarie, où il est extrêmement recommandé. La France maintenait donc que ce n’était pas utile. Aujourd’hui, pourtant, le gouvernement parle d’une mesure qui pourrait être prise : le port de masques dans les transports en commun. Alors pourquoi avoir assuré que le port de ce moyen de protection était inutile ?
Cette crise profite-elle à certains ?
Les magasins des grandes surfaces sont sûrement ceux à qui la crise rapporte le plus d’argent. En effet, la consommation de nourriture a augmenté pour tout le monde car nous sommes – pour la grande majorité – chez nous. Le budget pour les courses a logiquement connu une hausse qui profite aux enseignes.
La chloroquine, une solution viable pour soigner les malades ?
La chloroquine est un moyen qu’a trouvé un expert en maladies infectieuses marseillais pour soigner des malades. Didier Raoult aurait utilisé cette molécule sur 80 patients atteints du coronavirus dans son hôpital. Sur ces 80 cas, 67 auraient bien évolué. Pourtant, une étude a été faite et certains experts sont défavorables à son utilisation contre le Covid-19. Effectivement, l’utilisation de ce médicament provoque parfois de très nombreux effets indésirables. Une étude a été menée sur 181 patients. 84 ont reçu des doses de chloroquine et 97 autres n’en ont pas eu. Dans les 2 groupes, environ la même quantité de patients a été transférée en soins intensifs ou sont décédés. 27,4% des patients sous chloroquine ont développé des syndromes de détresse respiratoire aigüe, une semaine après le traitement. L’utilisation de la chloroquine n’est donc pas recommandée par beaucoup de spécialistes.
À quoi joue la Chine ?
Les pays sévèrement touchés par la pandémie s’interrogent sur la Chine. Ils doutent de la réelle origine du virus et du bilan des décès de la Chine, qui semble peu élevé. En effet, après que la Chine a émis l’hypothèse que le coronavirus aurait été transmis à l’homme par un animal, Luc Montagnier, Nobel de médecine, dit ne pas y croire. Il pense que le coronavirus, ayant fait plus de 150 000 victimes dans le monde, est sorti d’un laboratoire chinois. En effet, le virus porterait de l’ADN de VIH, ce qui ferait qu’il pourrait être non naturel. Mais pure conjecture à l’heure qu’il est. Le même constat a été fait par des chercheurs indiens. Leur publication a été annulée. Alors par qui ce virus aurait-il été modifié ? Pourquoi ? Et l’a-t-il été ? Ou nageons-nous en pleine rumeur, au temps de la désinformation numérique ? Par ailleurs, de plus en plus de personnes ne croient pas en l’histoire de l’hôpital construit en 10 jours en Chine. Comment le matériel et les ouvriers auraient été rassemblés aussi rapidement ? Comment cet immense bâtiment aurait-il été construit si vite ?
Une chose est certaine, on ne nous dit pas tout… Alors, infos vérifiables ? ou fake-news et manipulations ?