Publié par Lisa O. et Laura
Camille se baladait dans les couloirs de l’hôpital. Les couloirs étaient sombres. Elle n'avait peur de rien. Les couloirs étaient vides, personne aux alentours, personne à côté d'elle. La femme était malade, très fatiguée. Dans sa tête rien n'allait.
Tout à coup, les lumières sombres du vaste hospice s’éteignirent. La femme eut peur. Elle ouvrit une porte et découvrit un endroit surprenant avec plein d'attractions. Plusieurs silhouettes jouaient, s'amusaient, rigolaient. Les attractions volaient dès qu'elle faisait un pas. Camille s'avança et un grand huit frôla sa tête. Elle se baissa à la va-vite, pour ne pas être frappée par la roue. Elle ne croyait pas ce qu'elle voyait. La femme s’avança vers les silhouettes qui lui faisaient signe de venir. Ce fut tout un périple, car les machines se mirent à fonctionner au même moment qu'elle marchait. La dame s’arrêta, les manèges aussi. Camille ne comprit pas, mais elle se mit en mouvement afin de saisir ce qui se passait. Tout refonctionna. Et l’évènement se renouvelait dès qu'elle bougeait. Les gens lui faisaient toujours signe de s'approcher, alors elle paniqua et fit demi-tour.
Camille entendit des pas dans son dos, une main toucha son épaule, elle se retourna et vit une jeune femme qui lui parla. C’était l’infirmière qui essayait de la ramener dans sa chambre, Camille se débattait car elle ne comprit pas ce qu’elle lui voulait. Quand l’infirmière ouvrit la porte de la chambre, la femme rentra dans la pièce effrayée par le décor. Beaucoup de fantômes se baladaient, avec des vampires et des loups garous ! Camille entendait des gens, des voix d'hommes et de femmes, mais ne les voyait pas. Elle voulut partir le plus vite et le plus loin possible. Les fantômes se regroupèrent et la regardèrent en la fixant, puis ils se mirent en mouvement, l’entourant. Elle se sentit prisonnière dans cette chambre lugubre. Camille essaya de crier, mais rien ne sortit de sa bouche.
Les objets commençaient à voler, la verrerie était projetée en l’air pour venir se briser au plafond. Le lit se déplaçait dans tous les sens, les fenêtres s’ouvraient et se fermaient sans cesse dans un bruit infernal. Les lumières crépitaient. Le sol se mit à trembler et les meubles à glisser.
Rien n’était logique - mais tout lui semblait réel.
Ses cheveux s’électrisaient, et volèrent à leur tour !
D’un coup, la silhouette se sentit aussi basculer dans les airs. Sans pouvoir se contrôler, son corps flotta jusqu’à son lit.