Publié par Anaïs D. et Julia S.
En 1976, Maxence Rodriguez, condamné à perpétuité, tenta de s’échapper de la prison de Watson. Dans la nuit du 12 au 13 décembre, il mit son plan à exécution. Chaque jour depuis quatorze mois, le jeune prisonnier de vingt-six ans creusait son mur à l’aide d’une brosse à dents qu’il avait aiguisée.
Chaque fois qu’il grattait son mur, il le recouvrait avec son armoire. A minuit et demi, après que tout le monde se fût endormi dans la prison, Maxence Rodriguez déplaça discrètement son armoire, passa ses jambes puis le reste de son corps dans le tunnel qu’il avait creusé. Malheureusement, en voulant sortir trop vite, il se coupa la jambe à cause d’un côté trop pointu du mur. Il tenta, malgré sa blessure, de rejoindre Raphaël, un de ses fidèles amis, en rampant.
Dix mètres plus loin, il vit de la fumée au loin, et ses yeux commencèrent tout un coup à le piquer. Pendant ce temps Raphaël, enfilait la tenue qu’un garde lui avait donnée contre une grosse somme d’argent. Quant à Maxence, il enchaînait les mésaventures, il venait d’entendre creuser au-dessus de lui. Du côté de Raphaël tout ne se passait pas comme prévu, un des gardes venait de remarquer sa présence !
Le prisonnier avait toujours les yeux qui piquaient et il se rendit compte qu’il était sous la salle des machines de la prison, et une machine ne marchait pas bien, il en coulait de l’essence. En se rapprochant de la fin du tunnel, il entendait de plus en plus creuser. Dix minutes plus tard, le garde qui avait remarqué la présence de Raphaël venait de l’attraper, Maxence était maintenant seul face à son avenir mais il ne le savait pas encore.
D’un coup, il n’entendit plus le bruit, leva sa tête vers le haut et aperçut par un petit trou la lune. Puis un œil s’approcha du trou, c’était un garde, qui creusait de plus en plus vite. Une fois que le garde eut Maxence dans son viseur, il tira une balle qui toucha son bras droit. Le fugitif, qui perdait trop de sang, ne pouvait plus s’échapper. Mais il utilisa le peu d’énergie qui lui restait afin d’atteindre la sortie.
En sortant du tunnel, ce fut un choc ! Raphaël n’était pas là. Ne sachant pas quoi faire, Maxence baissa les bras et se laissa attraper par le garde qui le poursuivait toujours. Le garde, qui n’avait plus de balle dans son pistolet, sortit sa matraque et assomma le prisonnier. Maxence Rodriguez se réveilla quelques heures après dans une pièce sombre sur une chaise. Encore quelques heures plus tard, une lumière s’alluma et Maxence se rendit compte qu’il était sur une chaise électrique ! On lui annonça qu’il était condamné à la peine de mort ! On commença à installer tous les câbles. Un silence régnait dans la pièce et le chef de la prison appuya sur le bouton qui mit fin aux jours de Maxence. On apprit sa fuite, après que le garde avait commencé à creuser, car un prisonnier avait dénoncé Maxence, contre le droit de voir sa famille une dernier fois !