Publié par Alexis et Léon
Avertissement : ce texte plein d’ironie est rédigé dans le but d’illustrer ce qu’est le registre ironique, consistant à dire le contraire de ce que l’on pense, afin de dénoncer ceux dont on parle, avec ironie. L’ironie est une dénonciation réalisée par une mise à distance. Les propos émis ne sont pas pris en charge par le locuteur, bien au contraire. Ils servent à souligner l’aberration des pensées et des paroles assumées par ceux dont on parle, ironiquement.
On ne peut pas jeter la pierre à ceux qui ont quelques réticences envers les personnes de couleur. Il est normal d’avoir peur des gens différents, qui ont une autre pigmentation, cela est quelque peu étrange et effrayant, il faut bien le reconnaître. C’est évident de penser que de tels énergumènes doivent croupir en prison pour les pires crimes commis. Ces vilains bougres exécutent tous les méfaits imaginables, ils volent, violent, tuent, et tout cela… sans modération !
Tandis que la race blanche, éminemment supérieure en toutes choses, en couleur comme en esprit, comme en culture, comme en…tout ! est irréprochable, blanche comme neige. Cela est bien évident car naturel.
Tout le monde sait et remarque bien que les gens de couleur ne font rien pour s’intégrer. Ils restent au contraire cloîtrés dans leur enclos, leurs quartiers, tels de vulgaires moutons. Ils traînent en meute à l’instar des loups et attendent patiemment une proie, pour lui extorquer de l’argent. Ce sont de véritables griffons qui s’attaquent aux plus faibles. Ces êtres n’hésitent pas une seconde à enfreindre la loi pour se remplir les poches.
Les citoyens modèles, irrépréhensibles en morale comme en actes, se tuent à la tâche pour vivre, alors que cette engeance traîne toute la journée sur le canapé. Ces affreux passent leur temps à jouer sur leurs consoles grassement payées grâce à l’argent du contribuable, alors que les bons citoyens, Gaulois d’origine, paient leurs impôts. Ces étrangers sont incapables de survivre sans l’aide gouvernementale : d’authentiques parasites. Ce sont des nuisibles, pas de travail, pas de métier, pas d’éducation, c’est le cancer de la société actuelle. Pourtant, tout est fait pour les aider. Et l’on peut mettre au défi quiconque de trouver un seul contre-exemple fiable et honnête à cette démonstration.
Tous les bons métropolitains d’origine sont légitimes à inviter leurs semblables à se méfier de ces êtres si différents pour leur montrer qu’ils ne sont pas les bienvenus ici. Ces sauvages, mangeurs de chauve-souris – tous sans exception –, ramènent leurs maladies. Il faut les renvoyer tous – sans exception – dans leurs pays d’origine. Il n’est pas acceptable de se laisser infecter sans rien dire. Ce serait bien mal connaître les Hauts Défenseurs de la Pureté Nationale… L’on comprend alors que le slogan « La France aux Français » possède dans ce cas une vraie légitimité.
Les blancs savent depuis longtemps qu’une race est supérieure, qu’elle est amenée à être servie, et les autres, asservis.
Enfin, par souci de justice – car les aryens de souche sont justes –, l’on peut se demander si des Français sont déjà allés chez d’autres peuples pour leur prendre leur place, leurs droits, leurs prérogatives. À y réfléchir de près, nous ne voyons pas d’exemple pertinent. Ainsi donc, à ceux qui se veulent véhéments sur la défense de la patrie en danger, nous accordons un sens de la justice bien établi.