Publié par Clara M.   

         Il était deux heures du matin, c’était un jour de tempête.

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         Mary se sentait mal, sa tête tournait et une odeur intrigante lui passa dans le nez. Elle entendit frapper à la porte. Son mari John n'était-il pas rentré? Cela ne pouvait pas être lui. Qui cela pouvait-il bien être ?

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         Soudain, elle n’eut pas le temps de réfléchir qu’un coup encore plus fort retentit, la peur surgit, les tremblements aussi montèrent en puissance. Elle s’approcha de la cuisine, saisit un couteau à pleine main et se prépara à attaquer n’importe quelle personne, ou même objet, qui pourrait la surprendre.

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         Tout à coup, la lumière s’éteignit dans la maison de campagne, puis se ralluma, et se mit à clignoter pendant de longues minutes, et à chaque clignotement, d'étranges ombres apparaissaient, puis disparaissaient. Cette répétition l'affolait, elle était effrayée !

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          Elle entendit un énorme bruit contre la porte, était-ce son mari qui rentrait enfin ? Il allait sûrement la sortir de ce cauchemar interminable ! Elle se mit à courir de toutes ses forces à l’autre bout de la maison pour trouver la porte arrière.

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         Ce n’était pas lui, non, c’était une grande femme avec de longs cheveux blonds portant un uniforme de police. Derrière elle, une patrouille d’une dizaine de policiers qui, en une fraction de secondes, la dépassèrent, sûr d’eux. Elle les suivit. Les pas de tous ces agents vêtus de bleu sonnaient comme au ralenti, la lumière rouge et bleue des gyrophares aveuglait Mary, qui cachait ses yeux pour ne pas être éblouie.

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         Elle les suivait de très près, le stress montait en elle, pas après pas. Pourquoi la police était-elle ici ? Pourquoi se dirigeaient-t-ils tous vers la chambre à coucher ? La chambre où se trouvait son mari? Mais où était-il ? Tant de questions se cognaient dans sa tête mais aucune n’osait sortir de sa bouche. Elle continua à les suivre. Une autre question la tourmentait en boucle : « Mais que se passe-t-il en haut de cette maison en pierre ? »

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         Elle allait bientôt le savoir, mais pas tout de suite, puisqu’au moment où elle y pensait, elle était toujours plus près de la porte arrière que de la fameuse chambre. Tout était lent, l’habitat était comme figé dans le temps et le silence mais Mary, elle, avançait presque d’un air plus serein à chaque marche.

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         C’était étrange, car son attitude changeait depuis l'arrivée des policiers. N’était-elle pas censée être effrayée par les évènements qu’elle venait de vivre ?

         Une fois les marches montées, à la plus grande surprise des policiers, un gigantesque sourire se dessina sur le doux et fin visage de Mary. Son expression se figea net et laissa paraitre un autre visage, neutre, sans émotion, puis elle sortit un couteau, plein de sang, de son pantalon.

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         Les policiers n’eurent pas le temps de comprendre la situation que la porte de la chambre s’ouvrit. C’était John, son mari, agonisant au sol, baignant dans une mare de sang, il avait juste eu le temps de contacter les secours, avant d'être frappé d'exactement cinquante-quatre coups de couteau, dont une trentaine au cœur, le reste à l'abdomen, par sa compagne, sa belle et tendre Mary.

Tag(s) : #dramatique, #S3
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