Publié par Alix
Cette journée maudite, le vingt-cinq juin deux mille neuf à cinq heures du matin, ton cœur a cessé de battre, tu ne respirais plus.
Tant bien que mal, tes gardes du corps essayèrent de te réanimer. Hélas, c’était trop tard. Quelques jours plus tard, tu étais en train de disparaître un peu plus sous la terre. A ce moment-là le monde entier était en deuil. Pourquoi ce terrible destin ? Tu n’avais que cinquante ans !
Tu as laissé derrière toi trois enfants de sept à douze ans, huit frères et sœurs et deux parents ! Tu me manque tellement, je n’avais que deux ans et demi quand tu as quitté ce monde. Je ne t’ai jamais vu et je ne te verrai jamais ! Mon cœur t’appelle mais tu ne réponds pas. Mes yeux te cherchent, mais ne te trouvent pas. Je t’aime.
Les personnes autour de moi disent que mon amour pour toi est insignifiant. La vie est si injuste ! Tu n’avais rien demandé à personne, tout ce que tu voulais c’était recevoir et donner de l’amour. Toute ta vie, la presse n’a cessé de te critiquer. Maintenant que tu es décédé, elle continue de t’accuser de pédophilie alors que la justice a prouvé plusieurs fois que tu étais innocent.
La vie est livide sans toi. Je me lève tous les matins sans même en connaître les raisons. Pourquoi la mort t’a choisi, toi ? Pourquoi étais-tu insomniaque ? Cette fichue maladie, qui rongeait toutes tes nuits, t’a forcé à prendre des médicaments afin de pouvoir dormir.
Tu aurais pu survivre si ton docteur ne t’avait pas administré cet anesthésiant, alors qu’il savait que cela pouvait tuer, si on ne mettait pas de respirateur artificiel. Il t’a tué et il ne l’a pas reconnu. Comment un homme peut-il faire autant de mal à tant de personnes ? Il m’a fait tellement de mal ! Je pleure ton départ depuis si longtemps, je continue d’espérer un impossible retour. J’essaye de faire le deuil mais je n’y parviens pas. Tous mes cauchemars d’enfance ressurgissent, mes craintes de l’amour envolé pour toujours.
Le temps n’efface pas la douleur ni le manque qui est en moi. Si seulement tu pouvais ressusciter juste un soir ou bien une heure, rien qu’un instant de bonheur. Juste un sourire, une caresse, un regard, un baiser…
Le soir, j’ai les mains moites et je n’ai plus sommeil. Être loin de toi me tue intérieurement. J’ai besoin de ton amour dans ma vie. Maintenant que tu n’es plus là auprès de nous, une dépression m’accable. Les jours passent et deviennent de plus en plus longs. Que l’on me dise ce qui s’est passé, car tu es parti si vite ! La veille tu chantais et tu dansais, le lendemain tu t’assoupis pour toujours.
Ne me laisse pas !
Tu es tout mon monde, sans toi je ne suis rien !
J’ai besoin de toi, je t’en prie, reviens vers moi ! Reviens !