Publié par Maxime

Mon cœur

La sottise, l'erreur, le péché, la lésine,
Occupent nos esprits et travaillent nos corps,

AU LECTEUR / Les Fleurs du mal, de Charles Baudelaire

Cachée par les nuages, la lune ne brille point

Un soir de plus où la mélancolie émerge

Fait ressortir toute la peine que mon cœur héberge

Tous mes tristes sentiments renfermés dans un coin.

 

Cette douce fumée à laquelle je me substitue

Qui soulage cette angoisse évasivement

Un court instant sans cet avide déchirement 

De belles promesses que personne n'a tenues.

 

Cette ineffable jouissance lorsqu'elle s'y plonge 

Cette lame qui atténue mes souffrances 

Y laisse une marque de mon endurance

Intimes cicatrices qui me dénoncent.

 

Prêt à me vendre pour mon bon plaisir 

Ce plaisir qui me consume et me console

Me fait jouir d’un infini et me consomme 

Ce dégoût de ma personne me fait blêmir. 
 

Le beau dessin de ses courbes délicieuses

Son corps majestueux et inviolable 

Qui m’attire et m’est inaccessible 

S’empare de moi, mon âme est éprise.


C’est l’amour qui m’enivre entre ses bras

Le désir déchire mon âme sensible 

Une douleur atroce de laquelle je suis la cible  

Mais j’y retourne aveuglément chaque fois.

 

Un beau jour je partirai pour le ciel

Après une autre de ces crises d’angoisses 

Au sommeil éternel, repos qui délasse 

J’irai rejoindre mille monts et merveilles.

 

Tag(s) : #fleurs du mal, #1G7
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