Publié par Noan B.-M.
« Quand le coq a crié
La chair et le soleil,
Quand la basse-cour entière
A crié pour le sol
Par ses gorges d’insulte,
C’est la loi que la nuit
S’annonce et prend contact
Par ses mains de terreur,
Où les terriers connaissent
Des corps tremblants et doux,
frêles comme du trèfle. »
Les Tas de Pois, sur la Pointe de Pen Hir, à l’ouest de la presqu’île de Crozon, défient l’Atlantique. Sont-ils une porte ancienne des Enfers installée par la Fatalité ? © Noan B.-M.
L'antithèse de la Fatalité
Fatalité, toi que l’on ne peut éviter,
Anarchiste ou conteuse d’histoire enfantine,
Tu nous guides fermement d’une main divine
À travers le destin, non la mortalité.
L’avenir d’autrui, toi choisis cette survie ;
Idéalistes, nous te suivons les yeux fermés ;
Tabou, mystère en toi, on ne peut se repérer ;
En quête de paix, nous te suivons, toi - Génie - !
Écoutons la partie sombre de ton grand nom :
Tu décides de la vie et nous te suivons
Innocemment, t’appartenons jusqu’à la fin ;
Lugubre, tu bâtis nos funestes destins !
Absolu divin, par toi nous sommes guidés :
Tu nous rabaisses sans honte jusque sous terre,
Après, tu as fermé l’accès à nos éthers,
Ô Fatalité que l’on ne peut éviter !