Publié par Lilly-Rose
Peu à peu, la peine revient doucement,
Les gens autour me paraissent fiévreux,
Puis, la fatigue me prend brusquement,
Ce chagrin qui me ronge est douloureux.
Peu à peu, le temps est interminable,
Est-ce possible une telle humiliation ?
Comme une sorte de cercle insupportable,
Une habitude pour moi, la déception.
Peu à peu, les paroles deviennent blessantes,
Sur ma joue, une rivière lente a coulé,
Beaucoup de belles actions torturantes,
À ce moment-là, mon cœur s'est brisé.
Peu à peu, j'oubliais la tromperie,
Me promenant seule la nuit, dans les rues,
Je commençais à être anéantie,
Puis, la réalité réapparut.