Publié par Tyron

Le Cageot

À mi-chemin de la cage au cachot, la langue française a « cageot », simple caissette à claire-voie vouée au transport de ces fruits qui de la moindre suffocation font à coup sûr une maladie. Agencé de façon qu’au terme de son usage il puisse être brisé sans effort, il ne sert pas deux fois. Ainsi dure-t-il moins encore que les denrées fondantes ou nuageuses qu’il enferme. À tous les coins de rues qui aboutissent aux halles, il luit alors de l’éclat sans vanité du bois blanc. Tout neuf encore, ahuri d’être dans une pose maladroite à la voirie jeté sans retour, cet objet est en somme des plus sympathiques, – sur le sort duquel il convient toutefois de ne s’appesantir longuement.

Francis Ponge, « Le Cageot », Le Parti pris des choses (1942)

 

Mes gants de boxe devant le soleil tombant © Tyron

 

Les gants de boxe : puissance et passion

 

Dans l'arène, les gants de boxe s'élancent,

Leur puissance et leur grâce nous enchantent.

En cuir solide, ils protègent nos mains

Pour affronter les coups avec entrain.

 

Lacés serrés, prêts à l'affrontement,

Les gants de boxe sont symboles de dévouement.

Leur rembourrage généreux, un bouclier,

Pour encaisser les coups sans broncher.

 

Sur le ring, ils dansent avec audace,

Portés par des mains pleines de vaillance.

Leur couleur vive, un éclat de passion,

Les gants de boxe sont symboles d'ambition.

 

Chaque couture, un travail précis,

Une construction qui ne fait pas de compromis.

Ils enveloppent les poings avec fierté,

Prêts à se battre, tout donner pour gagner.

 

Tag(s) : #francis ponge, #1G2
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