Publié par Nolwenn
Quand, les deux yeux fermés, en un soir chaud d’automne,
Je respire l’odeur de ton sein chaleureux,
Je vois se dérouler des rivages heureux
Je t'écoute et je te crois
Lorsque tu me racontes l'océan ravageur
Saccages qui foudroient
Tel l'oiseau moqueur
En ce soir d'été indien
J'ai convoité l'ivresse de ton parfum
Pour que tu saches que la texture de mes lèvres
Est la même que celle de tes rêves
Mêmes déploiements de mes paupières
L'odeur de cette amertume
Fait couler mes larmes incendiaires
J’aperçois jusqu'aux chuchotements de la nuit taciturne
Le temps ne trouve plus par où passer
Quand tu ne cesses de me manquer
Le temps devenu absence
Moi j'oublie toute puissance