Publié par Ali-Amine

Mahana no atua (Le jour de Dieu), 1894 - Paul Gauguin

Mahana no atua (Le jour de Dieu), 1894 - Paul Gauguin

Quand, les deux yeux fermés, en un soir chaud d'automne,
Je respire l'odeur de ton sein chaleureux,
Je vois se dérouler des rivages heureux
Qu'éblouissent les feux d'un soleil monotone ;

Une île paresseuse où la nature donne
Des arbres singuliers et des fruits savoureux ;
Des hommes dont le corps est mince et vigoureux,
Et des femmes dont l’œil par sa franchise étonne.

"Parfum exotique", Les Fleurs du mal, Charles Baudelaire

Tu regardes le soleil se coucher
Je plonge dans nos reflets immergés
Au rythme des vagues teintées
De la douce couleur orangée

C'est calme, attirant à la fois
Comme un parfum de tranquillité
Nous invitant toi et moi
À croquer dans le paradis fruité

Tu sens le sable de mes mains sur ton dos
Je me balance au chant des flots
De chaque mot – j'ai beau chercher –
Temps déroulé est hymne à la beauté
 

 

Tag(s) : #fleurs du mal
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :