Publié par Brendan
Les mouches bourdonnaient sur ce ventre putride
D’où sortaient de noirs bataillons
De larves, qui coulaient comme un épais liquide
Le long de ses vivants haillons
Devant moi, un corps gonflé,
Bleui par le temps,
Suintant la Mort et le poison
Par moult orifices.
Des choses innommables
Se repaissent de ses intestins
Bouillonnant de sang, de
Bile odorante et de larves frétillantes.
Des charognards affamés
Suant la méchanceté, prêts aux sacrifices,
S'approchent du macchabée dans une
Symphonie morbide de cris stridents.
De cette charogne,
Souillée d'immondices,
Il ne reste plus que les os,
Polis par la maîtresse créature qu'est le Temps.