Publié par Hamza et Boussad
Les aventures de Super-Costaud
Super-Costaud, élevé par des ours car il a été abandonné par ses parents, est le plus fort, le plus musclé, le plus virile, avec une grosse voix d’animal sauvage, et un regard perçant tel un aigle royal des sommets arides et escarpés de l’Atlas marocain. Il est tellement puissant qu’il a déjà réussi à séparer des montagnes comme le K2 et le Kanjut Sar. Son regard foudroyant comme un éclair a déjà séparé l’océan Pacifique en deux. Il est vêtu d’une armure en or massif parsemée de diamants, qu’il a forgée de ses propres mains. Un jour, une grande menace s’abattit sur la planète Terre : une armée de gobelins sauvages surentraînés, suivi d’une horde de cyclopes et d’une lignée de dragons cracheurs de feu. Tout cela était dirigé par un grand roi avec un long, très très long nez et de géantes oreilles. Il s’appelait Cumulus.
Super-Costaud, pas étonné, part au combat mais sur le chemin, il tombe sur des éclaireurs du roi qui l’informent que le souverain arrive pour le combattre. Dès l’information reçue, le roi prépara son armée au combat qui serait d’une violence extrême. Super-Costaud frappa très fort le petit groupe d’éclaireurs et envoya un message très sympathique au roi : « J’arrive, attendez moi, ça va être sanglant ! ». Il reprit la marche et arriva devant la mer des héros mais il ne pouvait la traverser car il n’en était pas encore un. Il devait passer par le pont des pré-héros. Arrivé de l’autre côté de la mer, la terre était sèche, les arbres étaient brûlés, il n’y avait aucune trace de vie mais des traces de pas encore fraîches sur le sol. Super-Costaud les suivit et arriva dans une forêt. Il s’engouffra dans la végétation sombre et lugubre, mais au bout d’un moment, il n’y eut plus de traces. Il était entouré d’arbres. D’un coup il fut entouré de l’armée des gobelins. Les traces de pas étaient un piège pour lui tendre une embuscade. Super-Costaud enleva sa fourrure qui lui tenait chaud et se prépara au combat.
Le combat fut sanglant, des gobelins virevoltaient, des coups de poings partaient dans tous les sens. La petite armée fut décimée. Un géant sortit du sol, c’était le protecteur de la forêt. Il s’apprêta à combattre notre pré-héros mais celui-ci raconta histoire et son but. Le géant comprit et l’emmena en dehors de la forêt vers l’armée du roi. Avant de rencontrer le roi et les dragons, il y avait les grands combattants, les cyclopes. Il aveugla les cyclopes avec son regard perçant et leur arracha le cœur avec les dents. L’épisode fut connu dans tout le royaume et le roi se mit en colère. Ce coup de sang envoya les dragons à la lutte. Mais à peine le roi avait-il donné l’ordre que Super-Costaud les avait déjà battus, même avec beaucoup de difficultés. Il y perdit un bras qui avait été brûlé au 3ème degré. Néanmoins, grâce à ses amis, il put trancher la gorge de chaque dragon et donna le reste aux alligators de la rivière. Il avait un ami d’enfance qui avait un pouvoir de guérison, qui lui soigna le bras.
Enfin arriva le combat final. Les deux combattants s’étaient rejoints dans une rivière. Ils décidèrent ensemble de combattre dans une arène entourée de lave pour qu’il n’y ait pas de fuyard couard. Le roi prévoyait que le perdant serait noyé, découpé et donné aux cochons pour le dîner. Les amis de Super-Costaud étaient venus et le peuple du roi, soumis à sa dictature, voulait en finir.
Le combat commença et dura des heures, des coups d’épées, des petites coupures en nombre, mais rien n’y faisait, le roi était toujours debout. Le public commença à s’inquiéter mais, malicieusement, Super-Costaud découvrit que le roi avait un point faible, c’était son dos car il avait reçu une malédiction. Aussitôt cela su, notre héros lui donna un coup de pied sparte sur l’échine, et brusquement le roi tomba à terre, et supplia qu’on l’épargne. Or Super-Costaud avait signé un pacte avec lui. Le roi fut noyé et découpé au couteau puis on donna ses restes aux porcs. Tous les spectateurs applaudirent et admirèrent le héros. Il rentra bien sûr en passant par la mer des héros, qu’il avait le pouvoir d’ouvrir en deux car il en était un, désormais.