Publié par Eloan v.46 – Moi, je serais un homme, et toi, tu serais roi, v.47 Tu me dirais : Je veux !… – Tu vois bien, c’est stupide. v.53 Et nous dirons : C’est bien : les pauvres à genoux ! v.58 Oh ! Le Peuple n’est plus une putain. Trois pas v.59 Et,...
Lire la suiteOphélie
Publié par Manon V.1-4 Sur l’onde calme et noire où dorment les étoiles, La blanche Ophélia flotte comme un grand lys, Flotte très lentement, couchée en ses longs voiles… On entend dans les bois lointains des hallalis… V.6 Passe, fantôme blanc, sur le...
Lire la suiteLe Malin
Publié par Hugo V.2 Une odeur de vernis et de fruits, à mon aise V.3 Je ramassais un plat de je ne sais quel met V.7-8 – Et la servante vint, je ne sais pas pourquoi, Fichu moitié défait, malinement coiffée V.9-10 Et, tout en promenant son petit doigt...
Lire la suiteSans espoir dans le froid
Publié par Titouan Noirs dans la neige et dans la brume, Au grand soupirail qui s’allume, Leurs culs en rond À genoux, cinq petits, — misère ! — Regardent le boulanger faire Le lourd pain blond… Ils voient le fort bras blanc qui tourne La pâte grise,...
Lire la suiteUne beauté sans nom
Publié par Manon V.2 De femme à cheveux bruns fortement pommadés V4 Avec des déficits assez mal ravaudés V.8 La graisse sous la peau paraît en feuilles plates V.10 L'échine est un peu rouge, et tout sent un goût V.11 Des singularités qu'il faut voir à...
Lire la suiteLe syndrome de l'imposteur
Publié par Anthony Comme d’un cercueil vert en fer-blanc, une tête De femme à cheveux bruns fortement pommadés D’une vieille baignoire émerge, lente et bête, Montrant des déficits assez mal ravaudés ; Puis le col gras et gris, les larges omoplates Qui...
Lire la suiteMa liberté
Publié par Asya MA BOHÊME (Fantaisie.) Je m’en allais, les poings dans mes poches crevées ; Mon paletot aussi devenait idéal ; J’allais sous le ciel, Muse ! et j’étais ton féal ; Oh ! là là ! que d’amours splendides j’ai rêvées ! Mon unique culotte avait...
Lire la suiteLes rêves endormis de Palestine
Le Dormeur du Val C’est un trou de verdure où chante une rivière Accrochant follement aux herbes des haillons D’argent ; où le soleil, de la montagne fière, Luit : c’est un petit val qui mousse de rayons. Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue, Et...
Lire la suiteL'homme au sang froid
Publié par Inès — L’éclatante victoire de Sarrebrück, — remportée aux cris de vive l’Empereur ! Gravure belge brillamment coloriée, se vend à Charleroi, 35 centimes. Au milieu, l’Empereur, dans une apothéose Bleue et jaune, s’en va, raide, sur son dada...
Lire la suiteOphélie
Publié par Chloé I Sur l’onde calme et noire où dorment les étoiles, La blanche Ophélia flotte comme un grand lys, Flotte très lentement, couchée en ses longs voiles… — On entend dans les bois lointains des hallalis… Voici plus de mille ans que la triste...
Lire la suiteL'hypocrisie
Publié par Lizenn Tisonnant, tisonnant son cœur amoureux sous Sa chaste robe noire, heureux, la main gantée, Un jour qu’il s’en allait, effroyablement doux, Jaune, bavant la foi de sa bouche édentée, Un jour qu’il s’en allait, « Oremus, » — un Méchant...
Lire la suiteOn n'est pas sérieux quand on a dix-sept ans
Publié par Quentin On n’est pas sérieux, quand on a dix-sept ans. — Un beau soir, foin des bocks et de la limonade, Des cafés tapageurs aux lustres éclatants ! — On va sous les tilleuls verts de la promenade. Les tilleuls sentent bon dans les bons soirs...
Lire la suiteRéseaux sous influence
Publié par Froyda Comme d’un cercueil vert en fer-blanc, une tête De femme à cheveux bruns fortement pommadés […] Horrible étrangement, — on remarque surtout Des singularités qu’il faut voir à la loupe… Les reins portent deux mots gravés : Clara Vénus...
Lire la suiteDe l’Enfer au Paradis
Publié par Enola v.1 : Le Soleil, le foyer de tendresse et de vie, v.2 : Verse l’amour brûlant à la terre ravie. […] v.4 : Que la terre est nubile et déborde de sang. […] v.100 : Au front de Zeus ; ses yeux sont fermés ; elle meurt. […] v.21 : Répondre...
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