Publié par Priscilla
Beau chien, quand je te vois caresser ta maîtresse,
Je grogne malgré moi — pourquoi ? — Tu n’en sais rien.
— Ah ! c’est que moi — vois-tu — jamais je ne caresse,
Je n’ai pas de maîtresse, et… ne suis pas beau chien.
Je te vois le caresser,
Cela t’apaise on dirait...
Moi aussi j’aimerais bien t’apaiser
Être ta source d’inspiration,
Mes ronronnements à moi ne te calment pas.
Le chat est le centre de ton univers,
Tel un petit roi, il a besoin de briller.
Et moi ? Ne resplendis-je pas assez ?
Qu’a-t-il de plus que moi ?
Ton regard de volupté pour cet être...
Ce petit être vicieux.
Mes poils ne te font-ils pas frissonner ?
Eh ! Suis-je beau ou laid ?
Pas plus – ou moins ? –
Que ce vilain félin avide de lait !