Publié par Mélya
Et, les yeux lourds de sommeil, je fermai la fenêtre qu’incrusta la croix du calvaire, noire dans la jaune auréole des vitraux.
Elles sont bien plus que des peurs, des phobies,
Toutes ces illusions qui apparaissent avec la nuit.
Elles sont associées à des bruits,
Et ne partent pas même quand je les supplie.
Est-ce une ombre effrayante
Ou bien seulement ma chaise distrayante ?
Est-ce une fenêtre aussi malveillante que bruyante ?
Ou est-ce seulement la nature agaçante ?
Toutes ces questions posées une fois le ciel assombri,
Tous ces cauchemars noirs et gris,
Font ressortir le plus rauque de mes cris
Et s’attachent sans partir, telles des moqueries.
Le calvaire commence une fois la nuit tombée,
Si je pouvais négocier avec elle, qui m’a emprisonnée…
Une seule chose je lui dirais :
« Que tous tes côtés sombres soient éclairés ! »