Publié par Nolan
Ma mère m'avait raconté trop de jolies histoires, avec trop de talent et dans ces heures balbutiantes de l'aube où chaque fibre d'un enfant se trempe à jamais de la marque reçue, nous nous étions fait trop de promesses et je me sentais tenu.
J'ai vécu une enfance merveilleuse. Mes parents m’ont offert tout ce que je voulais, jusqu'au jour où j'ai grandi, et surtout mûri, en voyant mes parents, que j'aime tant, si tristes, si mal.
J'ai ouvert les yeux et je me suis dit : « Je suis un enfant pourri gâté, ils m'ont offert leur amour, et, moi, je leur ai donné quelque chose ? Non, rien du tout. » Il fallait que j'arrête de me comporter ainsi. C'est immonde ce que je leur ai fait endurer pendant cette période-là.
Aujourd'hui, je veux voir mes parents sourire, les voir rire, pleurer de joie, être heureux. Il faut que j'arrête de penser à moi. Je veux penser aux autres, en commençant par ceux qui m'ont offert leur attention, leur amour. Tout, ils m’ont tout donné ! À moi maintenant de leur renvoyer la pareille, à moi de leur montrer que je les aime énormément. Ce qui m’importe, c’est leur bonheur, qu’ils soient heureux dans la vie, peu importe ce qu'ils fassent.
Je serai toujours là, quoi qu'il leur arrive, pour toujours.
Je ne veux plus qu'ils disent « oui » à toutes mes envies, à tous mes caprices. Voilà, j'ai grandi ! Maintenant, c'est à eux de profiter de la vie parce qu'on en n’a qu'une, et s'ils veulent réaliser leurs projets, il faut qu'ils le fassent : à eux d'en profiter ! À eux d'avoir leurs moments de récompense.
Ils le méritent amplement, ce sont mes parents ! Ce que j'ai retenu de mon enfance, c'est qu'il ne faut pas abuser de nos précieux parents, parce qu'à un moment donné, un jour sans qu'on s’y attende, ils partiront « en haut ». Profitons d’eux ; et soyeux heureux tous ensemble.