Publié par Noal
Sonnet lyrique
Toi que je vis dans la capitale d'antan
Brillante dans la rue, assise sur ton banc
Tu portais avec toi les couleurs du Printemps
Les couleurs des enfants souriants et des chants
Sous le cerisier, j'embrassais ta peau rosée
Ton parfum se diffusait dans tout Kyoto
Blanc, tremblant, comme les touches d'un piano
Sous le cerisier, j'étais privilégiée
J'ai bien tenté de retrouver ce sentiment
Devant l'échoppe en or, assise sur le banc
Sous le cerisier, je manque notre duo
Je reviendrai dès que je pourrai, et alors,
Je m’assoirai sur le banc de l’échoppe en or
Afin de te revoir, ma boîte de dango.