Publié par Nolwenn
L’idéalisation de la nature sauvage
Lors de son voyage à la Réunion, cette merveilleuse île située au sud-est de l'Afrique, nommée « l'île intense », Julie prit l'avion à Paris. Durant le vol de 11 h, son impatience était visible. Elle survola la mer Méditerranée, de son hublot elle contempla l'immensité du désert africain, et enfin, Madagascar. C'est quelques minutes avant l'atterrissage que le pilote pencha l'avion afin d'amorcer la descente, ce qui permit d'admirer le littoral. Les pieds sur la terre, le regard ébahi, elle observa cette société pas très différente à première vue. Elle s’adapta vite à la température tropicale de cette île, mais aussi au regard de ses habitants sur les français, surnommés les « z'oreilles ».
Après une nuit passée près de la capitale Saint-Denis, elle prit la route en direction du Piton Maïdo, qui cumule à 2500 mètres. De là, elle surplomba le cirque de Mafate afin de se retrouver seule avec la nature. Sur le bord du sentier, les falaises étaient immenses, les roches volcaniques nombreuses. La voilà arrivée dans un paysage sauvage où elle se sent infime, au milieu des chemins remplis de cascades, et des touristes venus, comme elle, découvrir la flore. Elle se sent libre comme un oiseau, entre les arbres elle ressent la force de cette terre.
La journée passa et les surprises aussi. Julie rencontra, chez son hôte réunionnais, un gecko vert fluo qui se laissa prendre en photo. Le soir, la chaleur redescendit peu à peu, au menu : bouchons au porc, samoussas, cari de poulet, sans oublier un typique rougail saucisse. Elle finit par se coucher les yeux émerveillés par sa première journée. Le second réveil fut plus rapide, mais avec toujours autant de plaisir.