Publié par Nabil
Sonnet élégiaque
Sans pitié en ouvrant la porte, mort nous emporte
Elle nous consume en louvoyant dans notre corps
Notre vie s’arrête, comme bloquée par une grande porte
Une fois les veines coupées. Que la vie vaut de l’or !
Faiblesse, dépression, après amour insouciant
Triomphante, la mort se lève en souriant
L’homme ne peut plus supporter son poids accablant
Pourtant mort, l’homme reste dans le cœur des vivants
Tapi dans son lit de bois, drapé de terre
Gardé par un vieux, posé sur un banc de pierre
En léthargie, pensant à son vieux rôle de père
Indécis entre le paradis et les enfers
Il questionne tous ses actes et leurs conséquences :
Ce n’est pas une grande perte pour son ère.