Publié par Blandine
Comment candide fut élevé dans un beau château, et comment il fut chassé d’icelui.
Il y avait en Vestphalie, dans le château de M. le baron de Thunder-ten-tronckh, un jeune garçon à qui la nature avait donné les mœurs les plus douces. Sa physionomie annonçait son âme. Il avait le jugement assez droit, avec l’esprit le plus simple ; c’est, je crois, pour cette raison qu’on le nommait Candide.
La découverte d'une société étrangère, et son idéalisation.
Mon voyage dans un autre monde
Il y a quelques temps, j'ai fait la rencontre d'une personne qui s'appelle Capucine, nous nous sommes très vite entendues, et nous sommes promis de nous revoir car, malheureusement, nous n'habitons pas à proximité. En effet, Capucine habite à la périphérie de Paris et moi dans le Finistère, et comme le dit le dicton « toutes les bonnes choses ont une fin ».
Nous sommes bientôt aux vacances d'hiver et pendant ces vacances je vais chez Capucine. Ses parents je les idéalise, vous allez me demander « pourquoi ? » car je ne les connais point. Eh bien tout simplement car ils font partie d'une autre classe sociale que la mienne ! Ce sont des ARISTOCRATES. « Alors oui » vous allez me dire : « mais qu'est ce qui te prend de t'intéresser aux aristocrates ? » Pour vous répondre très franchement, je suis une personne curieuse, qui aime découvrir de nouvelles choses, de nouvelles cultures, de nouvelles coutumes. Sachant que Capucine est une aristocrate, je me suis renseignée sur eux. Je ne vais pas vous cacher que j'ai quand même quelques préjugés. Comme, par exemple, que les aristocrates sont imbus de leur personne, qu'ils vivent dans un autre monde que le nôtre, qu'ils ne s'intéressent pas aux autres classes sociales, seulement la leur. J'ai ainsi demandé à Capucine si elle avait bien dit à ses parents que je ne faisais pas partie du même milieu qu'eux. Elle me répondit très clairement que « pas du tout » et, qu’au contraire, ils sont très contents de me rencontrer. J'avais à présent hâte d’y être et de rencontrer cette famille qui avait l'air sympathique.
Ça y est, c'est le jour J, je suis en route pour Paris ! Quelques heures plus tard, j'arrive à la gare de Montparnasse. En sortant, un homme se dirige vers moi et me demande si je suis bien l'amie de Capucine, je réponds « oui ». Il me conduit jusqu'à leur château qui est magnifique !
Quelques jours plus tard nous étions dimanche, le dimanche, c'est un jour spécial puisque c'est le jour du repas de famille durant lequel toute la famille se réunit. J'avais hâte de découvrir ce moment qui est si précieux à leurs yeux. Ils ont des valeurs dont ils sont fiers, et qu’ils veulent transmettre, ainsi que leur histoire, leurs titres, et leur nom, pour qu'ils soient conservés et transmis des générations durant.
Alors, oui, ce repas change beaucoup de choses pour moi, notamment dans la façon de me tenir à table. Tout d'abord, il ne faut pas poser ses coudes sur la table, mais il faut également attendre que la maîtresse de maison se soit assise avant de s'assoir. Les hommes doivent pareillement attendre que toutes les femmes soient assises pour qu’à leur tour ils s'asseyent. Ce qui me perturber un petit peu, c'est qu'il y a plusieurs couverts, et plusieurs assiettes qui sont empilées comme pour faire une pyramide, comme je faisais quand j'étais petite. Au cours du repas, je me rendis compte que certains aristocrates, comme le père de Capucine, s'occupe des personnes dans le besoin. Son père m’a dit ceci, il m’a dit : « Mon père m’a dit : soit tu décides de servir l'église, soit tu décides de servir les pauvres. » J'ai trouvé cette phrase très belle, elle prouve qu'il ne faut pas rester sur des a priori dans la tête, comme quoi les aristocrates s'habillent uniquement en robe pour les filles, et en costumes pour les hommes. Ceci est vrai, mais ça fait partie de leurs codes, et, malgré tout, ils s'intéressent aux autres, ce qui fait d'eux des personnes géniales avec le cœur sur la main.
C'est ce que j'ai retenu de ce voyage, qu'il faut s'ouvrir au monde, aux autres personnes et aux autres coutumes et cultures, car on peut faire des rencontres qui nous marquent à vie.