Face à face

Publié par Jeanne K.

        En 1492, après avoir découvert l’Amérique, Christophe Colomb décide d’explorer encore le monde en espérant découvrir d’autres terres. Après quelques jours de mer, il décida de s’arrêter sur une île qu’il croyait déserte. Les Indiens qui étaient cachés dans les arbres furent surpris par le navire géant. Ils se demandèrent s’ils étaient en train de rêver. Etaient-ce des hallucinations ?  Allaient-ils mourir ? La panique commença à poindre.  

      Quand Christophe Colomb et son équipage mirent pied à terre, ils se rendirent compte que l’île n’était pas déserte, c’était l’île des Caraïbes. En en faisant le tour, ils découvrirent des pirogues. Colomb et son équipage pensèrent, à première vue, que ces pirogues étaient échouées depuis longtemps, puis, en se rapprochant, ils virent qu’elles venaient récemment de servir car, à l’intérieur, il y avait de la nourriture. À ce moment-là, les Indiens encerclèrent les marins, qui se mirent à paniquer.

      Des questions sans réponse se mélangeaient dans leurs têtes. Pourquoi étaient-ils encerclés ? Qu’allait-il leur arriver ? Ils se demandèrent même si les assaillants étaient des hommes, car les Indiens vivaient presque nus en pleine forêt. De leur côté, les Indiens n’avaient qu’une seule question en tête. Cette arrivée surprise était-t-elle un cadeau du ciel ? Ils étaient émerveillés devant les habits blanc immaculé de Christophe Colomb et de son équipage, les armes qui dépassaient de leurs poches, et leur extraordinaire vaisseau. Ils étaient émerveillés car, eux, vivaient pratiquement comme des animaux, avec des bouts de bâtons aiguisés comme armes d’attaque et de défense. Pour eux, ce n’étaient pas des humains, c’étaient impossible à imaginer. Est-ce que c’étaient des anges venus leur apporter une nouvelle vie ? 

      Le navigateur génois essaya de rentrer en conversation avec une personne qui était a priori le chef de la tribu. Les premiers mots… c’était l’incompréhension totale entre les deux, mais en parlant avec leurs mains, ils réussirent à échanger et à faire du troc.

     En fin de compte, il ne faut pas se fier aux apparences car même s’ils avaient des mœurs différentes, un esprit et un langage différents, ils réussirent rapidement à échanger entre eux.