Publié par Dayan
Haute trahison
Toi qui, de mon cœur, brûlas le berceau,
Lui qui faisait le bonheur de ma mère,
Toi qui ainsi prépara mon tombeau,
Tu fis de ma vie un horrible enfer.
Toi qui, à mon cœur, des beautés montras,
Comme la vie, son sens et son plaisir,
Toi qui, aux grandes amours1 m'abandonna,
Tu me délaissas seul face au désir.
Toi qui mon cœur sacrifias sur la croix,
Qui nous avait par jadis rassemblés,
Toi qui as emporté toutes les lois,
Tu es dorénavant tant détesté.
Toi que mon cœur aimerait oublier,
Et ces choses qui l'ont mis en émoi,
Toi qui, sans rien me dire, m'a quitté,
Toi qui aujourd'hui n'est plus là pour moi.
1. « Amours » au pluriel est toujours féminin.