Publié par Océane et Agathe

Et dont l’unique soin était d’approfondir
Le secret douloureux qui me faisait languir

"La vie antérieure", Les Fleurs du mal, Baudelaire

L'enfer au Paradis

C'est sous un soleil plein

Que je me réveille chaque matin 

Contemplant les silhouettes des palmiers

Dans un quotidien auquel je ne peux m'intégrer

 

Perdu dans l'océan des rêves

Je me noie dans mes mensonges 

Un passé rejaillissant sans trêve

Clandestin dans ces milliers de songes

 

Pressé par une ruée de remords

Dans la gorge, ne me reste qu'un gout âcre

C'est seulement sur mon lit de mort

Que j'avouerai ce simulacre

 

Tag(s) : #fleurs du mal
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :