Publié par Simon Mon inspiration est puisée dans le poème « L’âme du vin » de Charles Baudelaire, dans le recueil Les Fleurs du mal (publié en 1857) V1 : Un soir, l’âme du vin chantait dans les bouteilles : V5-6-7 : Je sais combien il faut, sur la colline...
Lire la suitefleurs du mal
Manifeste pour l'authenticité
Publié par Violette […] Pauvre ange, elle chantait, votre note criarde : « Que rien ici-bas n’est certain, Et que toujours, avec quelque soin qu’il se farde, Se trahit l’égoïsme humain ; Que c’est un dur métier que d’être belle femme, Et que c’est le...
Lire la suiteLe monde des Rêves
Publié par Sofiane Étonnants voyageurs ! quelles nobles histoires Nous lisons dans vos yeux profonds comme les mers ! Montrez-nous les écrins de vos riches mémoires, Ces bijoux merveilleux, faits d’astres et d’éthers. Nous voulons voyager sans vapeur...
Lire la suiteÔ Corbeau
Publié par Lény Sous les ifs noirs qui les abritent, Les hiboux se tiennent rangés, Ainsi que des dieux étrangers, Dardant leur œil rouge. Ils méditent. Sans remuer ils se tiendront Jusqu’à l’heure mélancolique Où, poussant le soleil oblique, Les ténèbres...
Lire la suiteSport baudelairien
Publié par Nohan B. Vingt-quatre champions du jeu national Sur le pré lumineux se sont formés en ligne ; Coup de sifflet : la joute encore que bénigne Accuse à chaque instant un effort plus brutal. Les fronts sont empourprés, les crosses font du mal....
Lire la suiteOxymore vivant
Publié par Sofiane Je suis comme le roi d’un pays pluvieux, Riche, mais impuissant, jeune et pourtant très-vieux, Qui, de ses précepteurs méprisant les courbettes, S’ennuie avec ses chiens comme avec d’autres bêtes. Rien ne peut l’égayer, ni gibier, ni...
Lire la suiteSecrets partagés
Publié par Samuel Homme libre, toujours tu chériras la mer ! La mer est ton miroir ; tu contemples ton âme Dans le déroulement infini de sa lame, Et ton esprit n’est pas un gouffre moins amer. Tu te plais à plonger au sein de ton image ; Tu l’embrasses...
Lire la suiteBrave Mer
Publié par Donia Que diras-tu ce soir, pauvre âme solitaire, Que diras-tu, mon cœur, cœur autrefois flétri, À la très-belle, à la très-bonne, à la très-chère, Dont le regard divin t’a soudain refleuri ? — Nous mettrons notre orgueil à chanter ses louanges...
Lire la suiteLa machine à remonter le temps
Publié par Ozvane […] Ou dans une maison déserte quelque armoire, Sentant l’odeur d’un siècle, arachnéenne et noire, On trouve un vieux flacon jauni qui se souvient, D’où jaillit toute vive une âme qui revient. Mille pensers dormaient, — chrysalides funèbres,...
Lire la suiteL'aveuglé lucide
Publié par Louis Le soleil s’est couvert d’un crêpe. Comme lui, Ô Lune de ma vie ! emmitoufle-toi d’ombre ; Dors ou fume à ton gré ; sois muette, sois sombre, Et plonge tout entière au gouffre de l’Ennui ; Je t’aime ainsi ! Pourtant, si tu veux aujourd’hui,...
Lire la suiteLes hiboux
Publié par Samuel Sous les ifs noirs qui les abritent, Les hiboux se tiennent rangés, Ainsi que des dieux étrangers, Dardant leur œil rouge. Ils méditent. Sans remuer ils se tiendront Jusqu’à l’heure mélancolique Où, poussant le soleil oblique, Les ténèbres...
Lire la suiteLe bonheur, utopie ?
Publié par Argan Grands bois, vous m’effrayez comme des cathédrales ; Vous hurlez comme l’orgue ; et dans nos cœurs maudits, Chambres d’éternel deuil où vibrent de vieux râles, Répondent les échos de vos De profundis. Je te hais, Océan ! tes bonds et...
Lire la suiteNouvel Éden
Publié par Nolhan V. Mon enfant, ma sœur, Songe à la douceur D’aller là-bas vivre ensemble ; — Aimer à loisir, Aimer et mourir Au pays qui te ressemble ! Les soleils mouillés De ces ciels brouillés Pour mon esprit ont les charmes Si mystérieux De tes...
Lire la suiteL'ultime œuvre d'art
Publié par Marie Combien faut-il de fois secouer mes grelots Et baiser ton front bas, morne caricature ? Pour piquer dans le but, de mystique nature, Combien, ô mon carquois, perdre de javelots ? Nous userons notre âme en de subtils complots, Et nous...
Lire la suiteVol des émotions
Publié par Alexandre M. […] Que les soleils sont beaux dans les chaudes soirées ! Que l’espace est profond ! que le cœur est puissant ! En me penchant vers toi, reine des adorées, Je croyais respirer le parfum de ton sang. Que les soleils sont beaux dans...
Lire la suiteLa vie dans la mort
Publié par Nathan E. Si par une nuit lourde et sombre Un bon chrétien, par charité, Derrière quelque vieux décombre Enterre votre corps vanté, À l’heure où les chastes étoiles Ferment leurs yeux appesantis, L’araignée y fera ses toiles, Et la vipère ses...
Lire la suiteZone vaseuse et mouvante
Publié par Youenn Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle Sur l’esprit gémissant en proie aux longs ennuis, Et que de l’horizon embrassant tout le cercle Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits ; Quand la terre est changée en un...
Lire la suiteTrop dure la vie !
Publié par Léane Sous une lumière blafarde Court, danse et se tord sans raison La Vie, impudente et criarde. Aussi, sitôt qu’à l’horizon La nuit voluptueuse monte, Apaisant tout, même la faim, Effaçant tout, même la honte, Le Poëte se dit : « Enfin !...
Lire la suiteSphinx domestique
Publié par Evan M. Les amoureux fervents et les savants austères Aiment également, dans leur mûre saison, Les chats puissants et doux, orgueil de la maison, Qui comme eux sont frileux et comme eux sédentaires. Amis de la science et de la volupté, Ils...
Lire la suiteÀ l’Unique voué
Publié par Charles Du temps que la Nature en sa verve puissante Concevait chaque jour des enfants monstrueux, J’eusse aimé vivre auprès d’une jeune géante, Comme aux pieds d’une reine un chat voluptueux. J’eusse aimé voir son corps fleurir avec son âme...
Lire la suiteLe Mal d’Amour
Publié par Enzo L’Amour est assis sur le crâne De l’Humanité, Et sur ce trône le profane, Au rire effronté, Souffle gaîment des bulles rondes Qui montent dans l’air, Comme pour rejoindre les mondes Au fond de l’éther. Le globe lumineux et frêle Prend...
Lire la suiteLa guerre pour la belle
Publié par Lévy Avec ses vêtements ondoyants et nacrés, Même quand elle marche on croirait qu’elle danse, Comme ces longs serpents que les jongleurs sacrés Au bout de leurs bâtons agitent en cadence. Comme le sable morne et l’azur des déserts, Insensibles...
Lire la suiteAlchimie négative
Publié par Lisa J’ai plus de souvenirs que si j’avais mille ans. [...] — Je suis un cimetière abhorré de la lune, Où, comme des remords, se traînent de longs vers Qui s’acharnent toujours sur mes morts les plus chers. Je suis un vieux boudoir plein de...
Lire la suiteNuit
Publié par Alexandre C. Ce ne seront jamais ces beautés de vignettes, Produits avariés, nés d’un siècle vaurien, Ces pieds à brodequins, ces doigts à castagnettes, Qui sauront satisfaire un cœur comme le mien. Je laisse à Gavarni, poëte des chloroses,...
Lire la suiteIci
Publié par Nolwenn Voici venir les temps où vibrant sur sa tige Chaque fleur s’évapore ainsi qu’un encensoir ; Les sons et les parfums tournent dans l’air du soir ; Valse mélancolique et langoureux vertige ! Chaque fleur s’évapore ainsi qu’un encensoir...
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