Publié par Elie, Gaëlle, Diane et Jeanne

L'étranger,chapitre 9

             L’accusé Meursault est emmené à sept heures et demi au palais de justice par des gendarmes. Il attend longtemps dans une pièce sombre où il entend les jugements d’autres personnes. Il est ensuite démenotté et dirigé au box des accusés aux côtés de son avocat. Meursault dit que l’air est étouffant dans ce tribunal. Il y a des journalistes qui assistent au procès de Meursault, et d’un parricide par la suite. Le juge habillé en rouge arrive et s’installe dans son fauteuil en hauteur. De même pour les deux autres jurés habillés en noir qui examinent Meursault très attentivement. Meursault reconnaît des personnes dans le public.

            Les véritables débats vont commencer, les débats d’une affaire que le président veut considérer avec objectivité. Son interrogatoire commence. On fait décliner son identité à Meursault. On fait un récit de ce qu’il a fait, en lui demandant à chaque question : « Est-ce bien cela ? » Pendant ce temps, les journalistes écrivent. On lui demande pourquoi il avait placé sa mère à l’asile, il répond que c’est parce qu’il n’avait pas beaucoup d’argent. Le directeur de l’asile se demande pourquoi Meursault ne s’est pas recueilli au moment de l’enterrement de sa mère, et pourquoi il ne savait pas quel âge avait sa mère.

            C’est le concierge qui est ensuite interrogé. Il dit que Meursault ne voulait pas voir sa mère. A ce moment-là, l’homme comprend qu’il est coupable. Le concierge lui avait proposé un café et Meursault l’avait accepté. Les jurés concluront qu’il aurait dû le refuser devant le corps de sa mère. Un autre témoin, Thomas Pérez, dit que l’accusé n’a pas pleuré à l’enterrement et dit ensuite qu’il ne l’a finalement pas vu. Céleste, un ami de Meursault dit que c’est un malheur, et le répète, encore et encore. Marie, qu’il devait épouser, est appelée à la barre après que Céleste a fini de parler. Elle dit que leur liaison a commencé le lendemain du crime, et d’après le procureur, Meursault était indifférent à la mort de sa mère. Marie proteste en disant qu’elle le connaissait bien et qu’il n’avait rien fait de mal.

            Masson est interrogé, il dit que Meursault est un honnête homme et qu’il n’aurait pas fait de mal à sa mère. Raymond lui aussi affirme qu’il est innocent. Le fait qu’il ait été à la plage est un pur hasard ainsi que la lettre qui est à l’origine du drame. Mais le procureur ironise en lui demandant si le fait qu’il ait défendu Raymond Sintès au commissariat était seulement de la complaisance, car c’était son « copain », ou si c’était sincère.

          Suite à ces témoignages, l’audience est levée.

 

L'étranger,chapitre 9
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