Publié par Anouck
Avec ses vêtements ondoyants et nacrés,
Même quand elle marche on croirait qu'elle danse,
Comme ces longs serpents que les jongleurs sacrés
Au bout de leurs bâtons agitent en cadence. /
Où tout n'est qu'or, acier, lumière et diamants
Resplendit à jamais comme un astre inutile,
La froide majesté de la femme stérile.
Avec sa démarche attrayante
Qui ne déplaît à aucun
Comme une sorcellerie malfaisante
Celle qui attire les grands bruns
Hautaine, néfaste, indépendante
Caché derrière son beau visage
Tout comme l'ombre d'un nuage
Comme si son âme était démente