Publié par Damien

Une nuit que j’étais près d’une affreuse Juive,
Comme au long d’un cadavre un cadavre étendu,
Je me pris à songer près de ce corps vendu
À la triste beauté dont mon désir se prive.

Je me représentai sa majesté native,
Son regard de vigueur et de grâces armé,
Ses cheveux qui lui font un casque parfumé,
Et dont le souvenir pour l’amour me ravive.

Une nuit que j’étais près d’une affreuse Juive, Les Fleurs du mal

Nuit si trompeuse

La nuit peut parfois être trompeuse

O toi, Lune tellement rêveuse,

Qui a pris mon cœur et toute mon âme

Toi qui m'endormais, me berçant calme.

 

Mais Ra se lèvera et tu verras

Ta fureur ne  transportera

Qu'une  belle idée venant de toi

En disant que cela n'était pas l'endroit.

 

Veux-tu la savoir ? Tout a une fin.

Et  ce ne sera qu’au lendemain

Que dans ta solitude si magique

Tu trouveras tout ça  frigorifique. 

 

Tag(s) : #fleurs du mal
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