Publié par Agathe
Je jalouse le sort des plus vils animaux
Qui peuvent se plonger dans un sommeil stupide,
Tant l’écheveau du temps lentement se dévide !
Perdu dans le brouhaha des machines
Je cherche à départager rêve et réalité
Je crie et en vain, je m'échine
Nul n'entend ma voix, perdue dans mon corps emprisonné
N'attendant qu'une chose, me délivrer de cet enfer
Assis à la table de la solitude
C'est la nostalgie qui m’accueille bras ouverts
Replongé dans le passé, je prends de l'altitude
Vais-je trouver une autre échappatoire que la mort ?
Ce n'est qu'accompagné de lourds remords
Que je poursuis ce long chemin
Dites-moi : vais-je me réveiller demain ?