Publié par Mélya

Où tout n’est qu’or, acier, lumière et diamants,
Resplendit à jamais, comme un astre inutile,
La froide majesté de la femme stérile.

Avec ses vêtements ondoyants et nacrés, Les Fleurs du mal de Baudelaire

Magnifique mais maléfique

Ce regard envoûtant mais destructeur

Comme un très beau lion pourtant enragé

On ne voit pas cela à toute les heures

Elle arrive de la Méditerranée

 

Sa peau colorée des feux de l'enfer

Elle n'est attirée que par la valeur

Or, Argent, elle est loin d'être romancière

On ne voit que le bien dans ce malheur

 

Pouvoir contempler sa démarche, comme fous

C'est ce que les hommes désirent le plus

Ou moins que ça, à moins que rien du tout

Sur son chemin juste un petit virus

 

Sa silhouette d'abeille dont on a effroi

Là, elle nous attire comme elle et le miel

Si ineffable et mauvaise à la fois

Avec elle on voudrait grimper au ciel

 

"Oh! Belle Demoiselle, que tu es jolie,

Pourquoi ne puis-je pas m'en empêcher ?

Te regarder est comme une nouvelle vie,

Pourtant tu me l'as détruite, ai-je pêché ?"

 

Elle ne remarque rien sur son chemin

Elle adore être au centre des attentions

Elle est une ariette dont on est témoin

Elle n'est que beauté et très fort poison

 

Tag(s) : #fleurs du mal
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