Publié par Apolline

Forêt vue de nuit

Forêt vue de nuit

La nuit. La pluie. Un ciel blafard que déchiquette
De flèches et de tours à jour la silhouette
D’une ville gothique éteinte au lointain gris.
La plaine. Un gibet plein de pendus rabougris

EFFET DE NUIT/Poèmes saturniens/Paul Verlaine

Sortie de nuit

Je sortis de chez moi et j'aperçus un beau bois

C'était la nuit, j'avançais en silence, il faisait froid

Mes pas s’accéléraient, la pluie me recouvrait

Ce chemin long et infernal m'angoissait

 

Pendant qu'une voix me disait de courir « loin »

Je ne bougeais plus et je ne pensais à rien

J'étais figée là comme une âme perdue

Soudain un corps s'approcha, il était pendu

 

Se jetèrent sur moi tous les arbres et les buissons 

J'étais absolument seule dans cette situation

Ne pouvant plus bouger, j'étais emprisonnée

Cette pluie était impossible à arrêter 

 

Tag(s) : #paul verlaine
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