Publié par Apolline
La nuit. La pluie. Un ciel blafard que déchiquette
De flèches et de tours à jour la silhouette
D’une ville gothique éteinte au lointain gris.
La plaine. Un gibet plein de pendus rabougris
Sortie de nuit
Je sortis de chez moi et j'aperçus un beau bois
C'était la nuit, j'avançais en silence, il faisait froid
Mes pas s’accéléraient, la pluie me recouvrait
Ce chemin long et infernal m'angoissait
Pendant qu'une voix me disait de courir « loin »
Je ne bougeais plus et je ne pensais à rien
J'étais figée là comme une âme perdue
Soudain un corps s'approcha, il était pendu
Se jetèrent sur moi tous les arbres et les buissons
J'étais absolument seule dans cette situation
Ne pouvant plus bouger, j'étais emprisonnée
Cette pluie était impossible à arrêter